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La popularité de la canette d’aluminium se comprend facilement. Celle-ci est solide, légère, compacte, imperméable, sécuritaire et recyclable. La majorité des canettes de bière et de boissons gazeuses sont fabriquées en aluminium. À l’aide des nouvelles technologies, le contenant d’aluminium sert à la conservation d’un nombre croissant de denrées solides et liquides.
De plus, la canette d’aluminium n’altère aucunement le goût des aliments. La saveur et le gaz sont scellés à l’intérieur alors que l’oxygène, la lumière et l’humidité ne peuvent y pénétrer. La canette d’aluminium ne se brise pas et n’explose pas. Elle est également sécuritaire puisque les défectuosités possibles sont immédiatement apparentes.
La canette d’aluminium n’est pas soudée et elle ne possède qu’un seul couvercle. Son fond et sa paroi sont formés d’une seule pièce étirée et façonnée dans une mince tôle d’aluminium. Cliquer ici pour plus de détails sur ses étapes de fabrication.
La canette d’aluminium est produite en quelques fractions de seconde à une cadence de plus de 2 000 à la minute. Bien qu’elle soit extrêmement mince, sa paroi est très résistante, d’autant plus que la pression exercée par le gaz de la bière ou de la boisson gazeuse contenue à l’intérieur la rend plus résistante.
La première canette d’aluminium de 355 ml (12 oz) pesait un peu plus de 28 gr à vide, soit deux fois moins qu’une canette d’acier et neuf fois moins qu’un contenant de verre de même capacité. Au début des années 1970, on fabriquait 22 canettes avec 454 grammes (1 lb) d’aluminium; aujourd’hui, les nouvelles technologies permettent d’en produire 35 avec la même quantité de métal (un kilo d’aluminium permet de fabriquer 77 canettes).
La canette représente aujourd’hui un débouché majeur pour l’aluminium et elle est recyclable à 100 %.
La première canette d’aluminium est apparue en 1963 aux États Unis. Fabriquée par la Reynolds Metals Company pour la Slenderella, une boisson gazeuse de régime offerte par Royal Crown Cola, elle fut rapidement adoptée par les consommateurs. Mais ses origines remontent aussi loin que le règne de Napoléon. En effet, le gouvernement français, en 1795, avait offert 12 000 francs à l’inventeur d’une solution pour conserver les aliments devant nourrir les troupes terrestres et navales. La récompense en 1809 fut versée à Nicolas Appert, qui mit de la nourriture partiellement cuite dans des contenants de verre étanches qu’il stérilisa ensuite. Peu après, en 1810, un Britannique du nom de Peter Durand obtenait auprès du roi George III un brevet pour la première version métallique de la boîte de conserve, plus résistante que le modèle en verre. Pour plus de détails sur l’histoire de la cannette, visitez www.cancentral.com, le site des fabricants de cannettes des États-Unis.
Aux États-Unis, en 1970, la canette d’aluminium avait déjà grugé, après son lancement quelques années auparavant, plus de 20 % du marché de la canette d’acier et, en 1977, plus de la moitié de toutes les canettes en circulation étaient çen aluminium. En 1994, cette proportion était passée à plus de 96 % pour les boissons gazeuses et la bière. En 2007, plus de 115 milliards de canettes en aluminium ont été produites en Amérique du Nord, soit environ 300 canettes par habitant. Aujourd’hui, la canette se donne même des allures de bouteille en aluminium afin de percer de nouveaux marchés.
Légère et incassable, la bouteille en aluminium présente des possibilités esthétiques intéressantes qui lui ouvrent de nouveaux marchés.
Au cours des dernières années, les entreprises, les groupes de consommateurs et les gouvernements ont conjointement lancé des campagnes de sensibilisation relatives au recyclage de l’aluminium et contribué, par le fait même, à la protection de l’environnement. Qu’une consigne soit exigée à l’achat ou non, le recyclage de la canette d’aluminium est devenu pratique courante.
Grâce à des alliages plus solides, à l’injection d’azote et à une meilleure présentation, l’aluminium connaît de nouveaux débouchés dans le domaine des contenants pour l’industrie alimentaire. L’azote est un gaz incolore, inodore, insipide et sans danger. Il est en fait le composé principal – plus des quatre cinquièmes – de l’air que nous respirons. Sous forme liquide, il est injecté dans la canette juste avant que celle-ci soit scellée. Il se réchauffe rapidement, s’évapore et crée une pression gazeuse qui solidifie la mince paroi de la canette, tout comme le gaz dans la bière et les boissons gazeuses.
La légèreté de la canette d'aluminium fait en sorte qu'elle se transporte et s'entrepose plus facilement que le contenant de verre et de plastique. Elle facilite également la collecte pour fins de recyclage. La canette d'aluminium demande moins de soins que le verre au moment de la manutention. Tous ces avantages permettent de réaliser d'importantes économies d'énergie au cours du transport ou de la distribution.
L’utilisation des canettes d’aluminium favorise les économies d’énergie, même après usage. En effet, l’utilisation de canettes recyclées fait économiser 95 % de l’énergie requise pour la production d’aluminium de première fusion, en plus de réduire le besoin d’exploiter des mines de bauxite. Par ailleurs, la canette d'aluminium d'aujourd'hui exige près de 40 % moins de métal que celle d’il y a 25 ans. Sa fabrication requiert de moins grandes quantités d'énergie et de matières premières.
Les canettes d'aluminium sont recyclables à 100 %; elles n'ont pas d'étiquettes ou de bouchons qu’il faut enlever avant de les recycler. Leur recyclage permet de réduire la quantité de déchets, d'économiser l'énergie, de préserver les ressources naturelles et d'amoindrir le fardeau des décharges municipales, tout en offrant aux entreprises de recyclage et aux municipalités une source importante de revenus.
Grâce à la collecte sélective et au système de consigne, le recyclage des canettes est devenu à ce point efficace qu'il est aujourd'hui possible, en l'espace de seulement 60 jours, d'acheter une boisson gazeuse ou une bière à l'épicerie, de la boire, de retourner le contenant au magasin et de le recycler en une nouvelle canette, qui sera à son tour remplie et stockée pour la vente. Chaque année au Canada, plus de deux milliards de canettes sont récupérées, déchiquetées, nettoyées et refondues pour produire de nouvelles canettes. En 2005, environ 65 milliards de canettes ont été recyclées en Amérique du Nord, et ce nombre augmente chaque année.
La valeur de la canette d’aluminium est de 6 à 20 fois plus élevée que tout autre matériau d'emballage usagé. Il s'agit du seul contenant dont le recyclage rapporte davantage qu'il en coûte pour la collecte et le traitement dans les centres de recyclage.
Au cours de cette première étape, un rouleau de tôle d'aluminium alimente une presse qui découpe des disques (flans) et effectue une première opération d'étirage pour produire des coupelles.
Les coupelles sont présentées sur une presse à emboutir où des opérations successives d'emboutissage et d'étirage servent à obtenir la hauteur voulue. Le fond est façonné en forme de dôme inverti pour qu'il puisse mieux résister à la pression intérieure.
Les formes sont traitées dans une machine qui leur imprime un mouvement rotatif, pendant qu'une cisaille les coupe de l'intérieur à la hauteur voulue.
Les canettes sont ensuite nettoyées et prétraitées pour recevoir un revêtement intérieur et une décoration extérieure:
Les canettes sont pressées contre un rouleau encreur pouvant imprimer jusqu'à quatre couleurs simultanément. Elles sont ensuite transférées à un autre poste, où elles reçoivent un vernis protecteur transparent.
Les canettes sont acheminées vers un autre poste, où un vernis protecteur est appliqué sur le fond.
Les canettes sont placées sur un convoyeur et traversent un four où l'encre d'impression est séchée à chaud.
Un revêtement spécialement étudié est vaporisé sur les parois intérieures des canettes.
Les canettes sont placées sur un convoyeur et traversent un four où le revêtement intérieur est cuit et séché.
Cette double opération réduit le diamètre de l'ouverture et la prépare à recevoir le couvercle.
Les canettes propres sont testées sur un dispositif générateur de lumière, qui permet de détecter la présence de microtrous. Les canettes défectueuses sont rejetées.
Après inspection finale, les canettes sont empilées sur des palettes pour expédition au client.
Les couvercles sont découpés dans une feuille d'aluminium prérevêtue.
Les formes alimentent une presse à haute précision, où elles subissent des opérations successives : découpage, rivetage et pose de la languette.
Les couvercles sont emballés dans des sacs et empilés sur des plates-formes pour expédition au client.
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